LA GESTION DE L’EAU PAR LES COLLECTIVITES SONT-ELLES VRAIMENT PRETES A AGIR ?

LA GESTION DE L’EAU PAR LES COLLECTIVITES
SONT-ELLES VRAIMENT PRETES A AGIR ?
Enquête exclusive réalisée, par l’ATEP avec InfoPro Digital Etudes, du 25 septembre au 17 octobre 2025 sur un échantillon de 223 élus et agents de collectivités locales et 1 000 Français représentatifs de la population nationale.
ANALYSE ET CHIFFRES CLES
Pour la première fois, l’ATEP, syndicat des acteurs du traitement des eaux de la parcelle, révèle les résultats d’une étude menée auprès des collectivités sur la gestion de l’eau en France au cœur des territoires.
- Face à l’urgence climatique, comment se positionnent les collectivités en matière de gestion des eaux ?
- Quel crédit accordent-elles à la gestion des eaux pluviales, à la valorisation des eaux non conventionnelles (eau de pluie, eaux grises) ou encore l’assainissement non collectif (ANC) ?
- Où placent-elles leurs efforts prioritaires en termes de décisions ?
- Se pensent-elles suffisamment outiller pour agir ?

UNE PRISE DE CONSCIENCE GÉNÉRALISÉE
L’étude confirme que la gestion de l’eau est une priorité absolue pour les collectivités (96% d’entre elles). Globalement, si l’entretien et la maintenance des réseaux restent un enjeu premier pour ces dernières (35%), sans surprise en adéquation immédiate avec le cadre de leurs missions, on observe pourtant que les préoccupations liées à l’adaptation au changement climatique (sécheresse, inondations) sont très largement considérées pour 30% des sondés. Et 10% d’entre eux admettent aussi prêter une grande attention à la sobriété des usages via la réduction des prélèvements d’eau. On peut interpréter ces signaux comme le fruit d’une véritable prise de conscience de la part des collectivités face à l’urgence à agir. Positifs et encourageants, ces chiffres montrent qu’elles sont prêtes à passer de l’intention à l’action.
PRINCIPALES ACTIONS ENGAGÉES PAR LES COLLECTIVITÉS
Interrogées sur les principales actions menées, les collectivités déclarent avoir agi pour réduire l’artificialisation des sols (58%) et 20% prévoient de mener des actions sur ce sujet. Une tendance très certainement liée aux effets de la loi « Climat et résilience » du 22 août 2021 qui pose un objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) à l’horizon de 2050 et sa facilitation de mise en oeuvre par les élus locaux par la loi du 20 juillet 2023. En troisième position, c’est l’utilisation des eaux de pluie qui est mentionnée pour 46% des élus et agents interrogés. Un quart des répondants admet déjà agir sur ce volet depuis plus de 3 ans. Et 32% font part de leurs intentions à l’avenir. Pour les eaux grises, 23% d’intentions sont à noter, avec une véritable concentration en Île-de-France (50%) là où la densification urbaine est la plus forte. L’émergence des eaux grises dans le classement, malgré un cadre réglementaire récent, est un signal encourageant de la volonté d’innover.
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ATEP_DOSSIER-DE-PRESSE_ENQUETE_NOVEMBRE 2025
COMMUNIQUE DE PRESSE © ATEP LA GESTION DE L’EAU PAR LES COLLECTIVITES SONT-ELLES VRAIMENT PRETES A AGIR ? Enquête exclusive réalisée par l’ATEP et InfoPro Digital Etudes Analyse en chiffres clés


