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Newsletter ATEP N°3 – Octobre 2022

Newsletter ATEP N°3 – Octobre 2022

Newsletter ATEP N°3 - Octobre 2022

 


L’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF 
#Numéro 3

JACQUES OLES Président de la section des services

L’assainissement non collectif comme dirait le chanteur
« ça s’en va et ça revient »

Tantôt panacée, tantôt ringard, l’ANC a fait, fait, et fera toujours partie du paysage des solutions de traitement des effluents domestiques des habitations françaises !
En effet, le secteur de l’ANC a su évoluer et s’adapter aux nouveaux défis techniques de traitement et de réutilisation ainsi qu’aux nouvelles contraintes environnementales et de surface des parcelles.
Les gammes des traitements et des services de l’ANC sont aujourd’hui complètes, professionnelles et adaptées à tous les types d’habitats.
En premier lieu, il est important de respecter le parcours, dans l’ordre qui est aujourd’hui fléché pour installer une solution de traitement ANC :
  1. Etude à la parcelle par un bureau d’étude qui prescrit la solution ;
  2. Le SPANC, partenaire de proximité pour valider la solution et conseiller le particulier ;
  3. Un poseur assuré pour le travail et l’ouvrage installé afin de garantir l’installation ;
  4. Un entretien régulier qui suit les recommandations du carnet d’entretien pour assurer la meilleure durée de vie et éviter les désagréments.

Le plus court chemin vers les dysfonctionnements étant le manque d’entretien ou la mauvaise utilisation, nous pensons qu’il est indispensable de revenir à un entretien annuel obligatoire. Une installation ANC adaptée, bien posée et bien entretenue garantie la protection des nappes et demain sera la pièce centrale de la gestion des eaux sur votre parcelle.

L’ATEP et les sociétés de services préparent l’avenir de l’ANC pour donner à vos eaux usées plus qu’une utilisation unique. L’eau est trop précieuse pour ne pas la réutiliser en circuit court au sein même de la parcelle.

REP BATIMENT : Le principe de Responsabilité Elargie du Producteur est basé sur celui du pollueur-payeur et impose ainsi à toutes les personnes, entités ou sociétés responsables de la mise sur le marché de produits de s’assurer de la prise en charge de ces produits à leur fin de vie (collecte et traitement). Afin de s’acquitter de leur obligation de gestion de fin de vie des produits les Acteurs du Traitement des Eaux de la Parcelle, de manière collective, sont actellement en contact avec les différents éco-organismes agréés.


La CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du bâtiment) présente les chiffres de l’activité du 2e trimestre 2022 pour les entreprises artisanales du bâtiment. La croissance de l’activité confirme sa vigueur tirée par les travaux en entretien-rénovation (+3%) qui continuent de bénéficier du dynamisme des travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements. Malgré la conjoncture encore positive, la CAPEB reste néanmoins très préoccupée par une situation économique incertaine du fait de la poursuite de la hausse des prix des matériaux et des difficultés géopolitiques qui pèse de plus en plus sur les entreprises artisanales du bâtiment et notamment sur leurs marges et leurs trésoreries. 

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Save the date : l’ATEP vous donne rendez-vous 📅

  • Le Carrefour des Gestions Durables de l’Eau se tiendra les 23 et 24 novembre 2022 au parc des expositions de Dijon. Venez y rencontrer les Acteurs du Traitement des Eaux de la Parcelle, inscription gratuite (hors déjeuner) avec le code : INVATEP22. L’ATEP y organisera un atelier participatif avec comme thème « Stop aux idées reçues sur le traitement des eaux de la parcelle ». L’échange se déroulera sous forme de questions-réponses. Suite à une affirmation sur l’assainissement non collectif, la gestion des eaux pluviales ou la valorisation des eaux non conventionnelles, les participants répondront par vrai ou faux. Un débat pourra ensuite être engagé afin de répondre au mieux à la question posée. Chacun donnera ainsi son point de vue.
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  • Le Salon des Maires et des Collectivités locales se tiendra à Paris Porte de Versailles les 22 et 24 novembre 2022.
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  • Le Carrefour des Gestions locales de l’eau se tiendra à Rennes les 25 et 26 janvier 2023.
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La révision de la norme NF DTU 64.1

La révision de la norme NF DTU 64.1:2013 « Dispositifs d’assainissement non collectif (dit autonome) – Pour les maisons d’habitation individuelle jusqu’à 20 pièces principales » se poursuit conformément aux recommandations formulées par le groupe de coordination GC NorBât-DTU. Les experts constitutifs du tour de table ont notamment échangé sur les modalités de collecte des eaux usées, l’évacuation ainsi que sur les différents éléments de la filière. D’autres thématiques telles que les postes de relevage, les tampons et le bac dégraisseur ont également fait l’objet de débats techniques approfondis. L’alternance des réunions plénières et thématiques permet le maintien d’un rythme de travail soutenu.

3 QUESTIONS à Michel Dalmas, administrateur de l’ATEP et animateur de la commission des affaires réglementaires et normatives

Par qui cette révision a-t-elle été initiée et quels étaient/sont les objectifs ? 
En 2018, les industriels (ATEP) ont proposé d’engager la révision du texte normatif afin d’associer les dispositifs agréés aux conditions de pose des filières dites « traditionnelles ». La démarche d’élargissement à l’ensemble des dispositifs n’a pas été retenue, cependant une révision générale est engagée en 2019. Il faut rappeler qu’une norme NF DTU a pour objet essentiel d’associer les acteurs de terrain : entreprises de pose, concepteurs, contrôleurs (SPANC), prestataires exploitants (vidangeurs, sociétés de maintenance), à l’amélioration des bonnes pratiques. Outre le réexamen préalable des remarques proposées lors de l’enquête publique, l’ensemble des opérateurs mobilisés fait état des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre ou lors de séquences d’exploitation des filières. Ces remarques sont généralement accompagnées de propositions correctives.

Quels sont les points traités et qui vont être traités par cette norme ?
Comme nous venons de l’évoquer l’expérience « pratique » des acteurs de terrain met à jour les points qui mériteraient de supporter améliorations ou qui semblent poser problème tant à la mise en œuvre qu’à l’exploitation des dispositifs. Sont émergents de nombreux de sujets ; sont traités, ou en voie de traitement les points suivants :

  • La nature mécanique des tampons de fermeture des dispositifs :  constat ayant été fait que bon nombre d’entre eux présentait des déficiences à court ou moyen terme.
  • Le nombre de tampons d’accès aux cuves de traitement primaire : une forte demande s’est exprimée en ce sens où, au cours des temps, l’accès amont à la fosse a disparu, privant ainsi d’un espace privilégié permettant une intervention plus aisée dans le cas de colmatation du complexe « canalisation /coude ou té » d’entrée.
  • Les postes de refoulement/relevage. Quasi unanimement les acteurs de terrain conviennent que les postes doivent être adaptés en fonction de leur usage et de leur position amont ou aval. Dans tous les cas l’enquête faite auprès de distributeurs et de poseurs démontre que le choix se porte sur des équipements plus généreux, permettant d’ouvrir plus largement sur les organes de pompage : tampons d’accès de 60 cm. Sur ce sujet aussi il est envisagé de proposer un poste muni de deux organes ou de disposer d’une pompe de secours fournie par l’installateur.
  • La ventilation. Le sujet est délicat car dépendant de facteurs divers spécifiques à chaque sites : relief du terrain, vents dominants, pression locale, végétation, influence des bâtis voisins, etc. Il sera très certainement peu aisé d’apporter sur ce point une « recette universelle » mais d’ouvrir et d’encadrer d’autres champs d’usages dans la norme. Cet exercice sera certainement, techniquement, des plus difficiles.
  • A été abordé plus généralement la nature des matériaux, leur « durabilté » face aux agressions du milieu dans lequel ils sont exploités. Des éléments seront introduits en ce sens.

Quelles sont les prochaines échéances ?
A ce jour les questions à traiter dans les séances à venir seront très certainement les suivantes : La distribution des effluents pré-traités sur les zones de traitement. Les mesures à prendre pour assurer l’égale répartition de ceux-ci, et il nous faudra aborder la question de la nature et de la capacité des sols sollicités. Le terme de nos travaux pourrait apparaître mi-fin 2023, ce qui permettrait d’engager l’enquête publique fin 2023, de saisir et traiter les remarques faites à la consultation et d’envisager une publication de cette nouvelle révision pour la fin du premier semestre 2024.Il faudra aussi, sans cesse, rappeler que la qualité du document final sera le fruit de l’apport fait par les « gens de terrain », que la forte mobilisation des représentations professionnelles en sera le succès.

Aujourd’hui en France, les eaux usées traitées par les stations sont principalement rejetées après traitement dans les eaux de surface. Les usages de ces eaux usées se répartissent entre irrigation et arrosage de terrains de golf. Les usages urbains sont plus rares. Le recyclage de ces eaux usées s’inscrit dans l’économie circulaire puisqu’elle permet à la fois d’alléger la pression sur la ressource en eau et en irrigation de diminuer les intrants chimiques, les eaux usées étant riches en matières fertilisantes.

Révision de la directive Eaux Résiduaires urbaines : les pistes de la Commission européenne  
Lu dans Actuenvironnement.com – 29 septembre 2022

Alerte sécheresse à la Réunion : économisons l’eau 
Lu dans Témoignages – 6 octobre 22

Reprise des déchets : l’Etat délivre plusieurs agréments à des éco-organismes 
Lu dans batiactu.com – 7 octobre 22 

Etat des lieux des services publics d’assainissement non collectifs 
Lu sur eaufrance.fr – 10 octobre 22

Des paysagistes sensibilisés à la récupération des eaux de pluie 
Lu dans Ouestfrance.fr – 14 octobre 22